Search

Provins-Beton-Bazoches : voilà les premiers cabinets de téléconsultation assistée - Le Parisien

ogahribetdon.blogspot.com

A la différence d'un cabinet de téléconsultation classique, on y sera entre les mains d'un professionnel de santé. Ce dernier s'assurera de la bonne tenue des examens. Le médecin, lui, restera bien de l'autre côté de l'écran, à la réception des informations médicales qu'on lui transmettra.

Ce système de cabinet de téléconsultation assistée, qui sera en fonction à la rentrée à Provins, a été dévoilé cette semaine à l'occasion d'une visite dans la cité médiévale de Valérie Pécresse, la présidente (Libres !) de la région.

La collectivité consacre en effet 6,5 millions d'euros en 2020 à la lutte contre la désertification médicale, dont 67 000 € pour le projet monté par la communauté de communes du Provinois (CCP). Ce dernier s'élève à 120 000 € et son budget de fonctionnement à 30 000 € par an.

Après la création de maisons médicales à Villiers-Saint-Georges, Chenoise et Sourdun, la défense du groupement hospitalier de territoire (GHT) de Provins et avant un éventuel projet de dispensaire actuellement en réflexion, c'est une nouvelle pierre que pose la CCP pour faciliter l'accès aux soins de la population. Le projet global comporte un cabinet de téléconsultation assistée à Provins et un autre à Beton-Bazoches, dans un local appartenant à la pharmacie de la commune.

Les deux sites, d'une surface similaire, sont dotés de matériel dernier cri, capable de réaliser tous les examens médicaux classiques : observation du nez, des oreilles, des plaies, au moyen de caméras de différentes tailles, mais aussi prise de la tension, observation des battements cardiaques...

Sept infirmières libérales se sont engagées dans le projet pour aider les médecins à distance. La CCP doit prendre en charge la compensation du temps sans patient de ces infirmières.

Lutter contre la désertification médicale

« Ce projet a été monté pour les gens qui n'ont plus de médecin traitant ou dont le médecin traitant est surbooké », indique le maire de Provins, Olivier Lavenka (LR), pour qui la présence d'un soignant auprès des patients était primordiale. Il table sur une montée en puissance du dispositif au-delà de deux jours par semaine, comme il est prévu pour le lancement en septembre.

Provins, ce mardi. Les docteurs Niculina Craioveanu (installée à Sourdun) et Anne-Chloé Batard-Dupré (installée à Beton-Bazoches à partir du 1er septembre) assureront les téléconsultations. LP/Sébastien Blondé
Provins, ce mardi. Les docteurs Niculina Craioveanu (installée à Sourdun) et Anne-Chloé Batard-Dupré (installée à Beton-Bazoches à partir du 1er septembre) assureront les téléconsultations. LP/Sébastien Blondé  

Du côté des médecins, on encourage les confrères à rejoindre le dispositif. « Ce sont vraiment des outils connectés très modernes et grâce à la présence de personnel soignant, il n'y a pas de différence avec une consultation classique dans mon cabinet, apprécie le Dr Niculina Craioveanu, installée à la maison médicale de Sourdun. Cette présence au côté du patient, cela aide vraiment pour ceux que l'on ne connaît pas ou qui ont une pathologie. »

« Ce système permet de répondre à l'urgence si le médecin d'un patient est absent », commente à son tour le Dr Anne-Chloé Batard-Dupré, l'autre médecin du dispositif, séduite par l'expérimentation. Elle s'installera le 1er septembre à Beton-Bazoches, un peu avant la date annoncée de la mise en place de ces consultations assistées, prévue le jeudi 17 septembre.

A Beton-Bazoches, les patients étaient orientés dans la Marne

A Beton-Bazoches, petite commune du nord de la CCP, l'arrivée de cette praticienne permettra de combler un peu le vide laissé par le départ d'un médecin il y a quelques années. Mais elle ne permettra pas, d'après elle, de « répondre à la demande ». Actuellement, l'ensemble du territoire de la communauté de communes ne compte qu'une petite vingtaine de médecins.

Cette pénurie locale de praticiens alarme justement Florence Dury, la pharmacienne de Beton-Bazoches. Raison pour laquelle elle apporte son aide au projet.

« A part les urgences, on ne sait pas où orienter les patients, explique-t-elle. Plus personne dans les environs ne prend de nouveaux patients. Jusque-là, on envoyait les gens jusqu'à Montmirail (Marne), à une trentaine de kilomètres de là, mais maintenant, on ne sait plus. Au moins, le dispositif apportera une réponse au patient. »

Le maire Alain Boullot (SE) confirme. « En général, tous les médecins sont saturés, dit-il. C'est le cas à Beton et à Jouy-le-Châtel, qui n'est pas très loin. En tout cas, c'est une bonne nouvelle. Il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. »

Dès le 17 septembre, le jeudi de 15 heures à 19 heures et le samedi de 8 heures à 12 heures, au 10, rue Victor-Garnier à Provins, et à la pharmacie de Beton-Bazoches, le samedi de 9 heures à 12 heures.




July 26, 2020 at 09:38PM
https://ift.tt/3177Rl9

Provins-Beton-Bazoches : voilà les premiers cabinets de téléconsultation assistée - Le Parisien

https://ift.tt/2BG0VC7
béton

Bagikan Berita Ini

0 Response to "Provins-Beton-Bazoches : voilà les premiers cabinets de téléconsultation assistée - Le Parisien"

Post a Comment

Powered by Blogger.